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Randonnée, voile et mécanique aux Lofoten


Les Lofoten n’ont pas mis longtemps à nous charmer depuis notre arrivée à Reine le 2 février. Après avoir renvoyé nos équipiers du convoyage à la maison (merci Germano, Cis et Yannours!) le Davaï nous semblait être un palais.


Ayant quelques jours d’avance avant d’accueillir notre premier groupe dans les Lofoten nous profitons de ce temps pour explorer un peu plus l’endroit: le spot de surf de Unstad, tentant mais avec une bonne combinaison, Henningsvaer, le légendaire Trollfjord, vide en cette saison creuse…


Puis il y eut cette douteuse fuite d’huile sur le moteur tout neuf, un retour à Svolvaer où se trouve un concessionnaire Volvo, et le diagnostic sans appel suite à un test de compression: défaut d’usine, moteur HS, quelques jours avant notre premier groupe…


(la fuite n'est pas visible ici)


Pas de panique, le SAV est réactif, Volvo nous a détourné un moteur neuf destiné à un chantier naval et j’entreprend de défaire ce que j’ai mis tant de temps à peaufiner quelques mois plus tôt: ouverture de la trappe du cockpit, dépose des cloisonnements de la cale moteur, découpe de l’isolation phonique flambant neuve… Presque la larme à l’oeil. Mais comme on dit dans la marine: « faire et défaire, c’est toujours travailler ! » .


Nous accueillons Arthur, Michel et François le 3 mars et Maud part à la découverte des Lofoten avec eux tandis que je termine le travail dans la cale.

la plage de Kvalvika en hiver


Puis nous accueillons tout ce beau monde à bord et partons en direction de Tromso à l’aide de notre nouveau moteur, le même avec 130h de moins!



Après quelques milles en direction du nord nous replongeons dans l’hiver. Nous faisons escale à Harstad, d’où nous repartons poussés par un vent de sud, léger mais suffisant pour tailler notre moyenne habituelle de 7 noeuds. Un arrêt sur une tête de roche en arrivant à Finnsnes permet à Arthur de sortir un cabillaud de taille correcte, de quoi nourrir notre petite équipée.

Il hérite alors du sobriquet de « valeureux pêcheur ». Cette autre escale nous permet d’aller randonner une journée pour laisser passer un coup de vent. Sur notre route vers Tromso nous croisons plusieurs frégates et grands navires militaires de différentes nationalités, probablement en train de faire des exercices à proximité de la frontière…



À suivre une saison de voile & ski dans le Troms, puis retour sur les faces escarpées des Lofoten!


Paul & Maud

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